Mon histoire

 

Je m’appelle Johanna, j’ai 32 ans, je suis potière ; et voici mon parcours :
J’ai grandi à la montagne, j’aime les choses simples, la nature, les promenades, le sport, les arts créatifs.

 

Je me souviens déjà que petite j’adorais flâner sur les marchés de potiers, mais à cette époque je ne pensais pas du tout en faire mon métier.

J’oriente mes études dans l’environnement, sujet qui me tient à cœur. J’obtiens un BTS de gestion et de protection de la nature, puis enchaîne différents métiers, garde de chèvres, fabrication de fromage, serveuse, animation chez les enfants… À cette période nous voyagions beaucoup avec mon compagnon. Mais bientôt vint l’envie de se sédentariser un peu et de trouver un chez-soi.

Je trouve un métier stable dans le commerce dans la Vallée de la Maurienne, c’est ici que nous posons nos valises avec mon compagnon.

C’est enceinte de mon premier enfant que je mets les mains dans la terre pour la première fois. Je participe à un stage de Raku sur une semaine.

Je découvre alors l’univers de la poterie et de la céramique, je mets un pied dedans et c’est le début de l’aventure.

Enceinte de mon second enfant, je découvre une association qui propose des ateliers poterie deux fois par semaine. Je m’inscris, et apprécie ce petit moment rien qu’à moi. Mais rapidement je ne pense plus qu’à ça… Je teste le tour, ce n’est pas facile, mais je m’accroche et progresse, mais surtout j’adore la sensation de sentir la terre bouger sous mes doigts et de pouvoir lui donner forme.

J’en rêve la nuit, j’y pense le jour. Ayant arrêté mon métier dans le commerce, pour me consacrer à mes deux petits garçons, à la construction de notre maison, toujours les mains et la tête bien occupées à l’idée de devenir potière.

Je me renseigne, je tâte le terrain et je suis un programme pour créer mon entreprise.

Mon métier

 

Je vais une semaine en stage chez une potière de la vallée. D’une grande gentillesse elle m’accueille et me donne beaucoup de conseils : La poterie de Mont Denis.

 

Il faut que je me forme pour améliorer mon niveau au tour, et apprendre une gestuelle et des postures adéquates pour en faire un métier. Je réalise une formation sur plusieurs semaines au CPIFAC (Centre professionnel international des Arts Céramiques) à côté de Nancy.

J’y apprends encore de nombreuses choses, et réalise également mes premiers émaux. Le centre est une vraie mine d’informations. J’y fais des rencontres enrichissantes de par les enseignants mais aussi les autres élèves. Là bas c’est une belle fourmilière, il y a des formations de toutes sortes autour de la terre ; modelage, sculpture, tour, décor, verre, etc… Plusieurs stages se déroulent dans les locaux on peut ainsi voir le travail des uns et des autres. C’est là que je me rends compte que l’univers de la céramique est tellement vaste, qu’une vie ne me suffira pas pour en faire le tour. Je trouve cela à la fois impressionnant et merveilleux; impossible de s’ennuyer dans ce métier tant il y a d’univers et de portes à ouvrir.

Je m’installe un coin Atelier à la maison, même si nous allons bientôt construire mon vrai Atelier. J’investis dans l’achat d’un four, matériel indispensable pour cuire mes pièces. Je tourne, tourne, et tourne encore pour créer ma gamme, fais de nombreux essais avant de trouver les émaux qui me plaisent, le travail de recherche est vraiment énorme surtout au début. Chaque étape est longue il faut apprendre la patience et la rigueur dans ce métier très complet, où la chimie et la gestuelle s’entremêlent.

Foire aux questions

Oui sans problème, j’ai toujours mis mes pièces de potiers au lave vaisselle sans jamais constater aucune casse.

Vous pouvez acheter mes pièces directement sur la boutique de mon site internet, ou en passant me voir à l’Atelier (sur RDV téléphonique).

Non, je fonctionne par collection et tant qu’il n’y a pas une nouvelle collection, il n’y a pas de nouvelle couleur. Pour créer de nouvelles couleurs il me faut beaucoup de temps de recherche et de tests, pour cette raison je ne peux pas adapter mes émaux aux demandes particulières.

Le plus simple c’est que vous me contactiez directement pour que nous puissions discuter.